17.03.12.Timenkar par Igri el khemmas

Une autre de mes randonnées de cet hiver, le 12 mars, le printemps pointant déjà bien son nez, j’emmenais Tawada, enfin plutôt quelques tawadistes, sur le Timenkar, plateau dominé par le massif de Taourirt n’Ikkis et séparant la vallée de l’Ourika de celle qui monte à l’Oukaïmeden. Belle saison des pruniers en fleurs et la pluie nous ayant rendu visite cet hiver, les champs promettaient bien, le tout sous un ciel parfait, un soleil un peu chaud mais adouci en altitude par un petit vent léger, ce fut une journée de rêve ! Et pourtant 3 défections !!! Babeth avait peut-être laissé l’arrosage ouvert et de peur d’une inondation est repartie après un coup d’oeil chagrin sur les arbres en fleurs, Fatima qui voulait à tout prix faire cette balade a dû abandonner dans la 1° montée, épuisée après une surcharge de travail cette semaine-là, et notre président, qui m’avait fait l’honneur de venir s’est dévoué pour la raccompagner ! Donc nous étions 13, éblouis par cette explosion de couleurs sur terre comme sur les arbres ! Seuls les noyers tendaient encore tristement leurs branches grises et nues vers le ciel. Philippe abandonné par sa moitié, reçut pour mission de fermer la marche et de repérer le trajet, histoire d’y emmener Babeth le plus tôt possible. Hassan se joignit à lui. Je menais devant avec multiples arrêts photos, et ma petite troupe faisait l’accordéon derrière…Majestueux le chemin en escalier qui débouche sur le plateau au niveau d’Aït Chaouch avec l’Ikkis et ses voisins qui émergent coiffés de leurs chapeaux blancs. On pique alors nord-est, traversant une partie du plateau tout en cultures et, cheminant tranquillement, je raconte aux amis que j’avais souvent vu un renard dans le coin, et… le renard montra sa belle queue rousse et bien touffue mais un peu plus loin qu’à l’accoutumée, juste au-dessus de l’assif n’Ouguelmine et peu avant notre pause repas.

Après ? Il faut redescendre en marchant sur le gazon bien tondu par les moutons, avec ses drôles de gnomes verts, passer une mini barre-rocheuse et retrouver le chemin qui longe le bord nord du Timenkar, retraverser l’assif qui ne ruisselle pas bien fort car son eau est déviée vers la seguia qui irrigue arbres et mini champs suspendus du hameau d’Igri le-haut, goûter juste après, avec vue aérienne sur les vallées, puis traverser Igri el Khemas où arbres et champs ruissellent de lumière et rejoindre nos amis. Une bien belle journée n’est-ce-pas?

Claire

PS: au fait Philippe et Hassan ont bien rempli leur mission et je n’ai pas perdu d’autres marcheurs, et Babeth a pu monter un peu plus tard. Ont-ils vu le renard? Il faut le leur demander!

En chiffres : MRK 8 h, route de l’Oukaïmeden, au niveau du radié d’Agadir el Khamas

A 16 puis 15 puis 13, 15.3 kms, 7h45 de marche à partir de 9h20, 970 m de dénivelé cumulé + entre 1205 m et 2062 m d’altitude

En images :2017_03_12 Timenkar par Igri el Khemas https://goo.gl/photos/9A6VZzjJvngsVZTf7

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