A partir de 2500 m environ, les arbres disparaissent , mis à part quelques genévriers thurifères, et les peupliers plantés de la station. Trop froid l’hiver, trop sec l’été, trop de vent, pas de sol : seules des formes basses résistent , et particulièrement les xérophytes épineux, dont les coussins recouvrent des pentes entières ou s’accrochent au moindre replat de la falaise ( l’astragale, elle, se présente plutôt sous forme de tapis épineux). La forme hémisphérique des coussins permet de créer à l’intérieur un micro climat, moins froid en hiver, moins sec en été, avec de moindres variations de températures et d’humidité au cours de la journée: ainsi, les petites feuilles sont protégées à l’intérieur du coussinet, ainsi que de petits animaux ou des fleurs plus fragiles. Les feuilles sont petites , certaines très épineuses ( l’astragale jaune, la sabline blanche) , les feuilles du cytise jaune ou de l’érinacée bleue disparaissent vite, et ce sont alors les tiges vertes et acérées qui assurent la fonction chlorophyllienne (et qui donnent à ces plantes des aspects de hérissons ! ). Pour le buplèvre jaune et l’alysson rose, ce sont les petits rameaux desséchés qui deviennent piquants. Ces xérophytes peuvent être parasités par l’orobanche ou par la cuscute.
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