Nous cheminons tranquillement sous les oliviers et les gros caroubiers, traversons l’assif Gadgi, longeons un cimetière où la végétation originelle est préservée, traversons un petit village, et débouchons sur un large replat bien mis en culture , où nous rencontrons un jeune en moto qui est ébéniste à Marrakech. Habib et Chakib discutent avec lui, et Chakib en oublie son bâton. Plus loin, on descend dans un ravin bordé de grands eucalyptus, et remontons sur la crête que nous suivrons jusqu’au petit sommet qui marque l’extrémité ouest du Jbel Tissiyi. Au passage, nous nous arrêtons à ce qui reste du “saleh” de Lalla Tash’out, et discutons avec les villageois. Plus haut, ce sont des planteurs d’oliviers , les “chouari” de leurs mules sont chargés de plants, ils nous saluent, ainsi que les filles qui les accompagnent, rieuses, brandissant leur portable pour nous photographier ! La dernière montée est plus soutenue, avec un vent bien frais. Pique-nique et photos au sommet, Geneviève regarde la crête rocheuse qui marque la terminaison du Jbel Tissiyi. Descente par l’extrémité de cette crête, on rejoint la piste de la rive droite du Gadgi jusqu’au village de Tizi n’Tazougart. Là encore, deux cimetières avec leur végétation préservée. Traversée de l’oued, remontée par les oliviers.